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Le secteur juridique

Les entreprises libérales du secteur juridique de l’OMPL

Les entreprises libérales du secteur juridique regroupent les cabinets d’avocats, les études d’administrateurs judiciaires et mandataires judiciaires, les offices de commissaires priseurs judiciaires et sociétés de ventes volontaires, les études d’huissiers de justice.

Un secteur hétérogène

Avec près de 14 500 entreprises et un peu plus de 55 000 salariés ETP (Equivalent temps plein) en 2011, les entreprises juridiques représentent 12 % des entreprises et 17 % des salariés des entreprises libérales adhérentes à l’OMPL.
Au niveau national, les cabinets d’avocats sont prépondérants : ils rassemblent environ 80 % des entreprises du secteur et 70 % des salariés. Cependant avec 3,5 salariés en moyenne par cabinet, la branche compte une proportion de TPE (très petites entreprises) supérieure aux autres branches du secteur.
Les études d’administrateurs judiciaires et de mandataires judicaires, regroupent davantage de structures de taille plus importante avec une moyenne de sept salariés par étude contre quatre pour l’ensemble du secteur. Elles représentent 3 % des entreprises mais 5 % des salariés.
Les offices de commissaires priseurs judiciaires et sociétés de ventes volontaires (CPJ et SVV) sont sensiblement moins nombreuses, avec 3 % des entreprises et 4 % des salariés.
Les études des huissiers de justice dénombrent près du quart des entreprises et de 20 % des salariés.

Une présence très forte en Ile-de-France

La région Ile-de-France , la région PACA et la région Rhône-Alpes comptabilisent  51 % (30 % en Ile-de-France) des entreprises libérales du secteur  et 58 % des effectifs (40 % en Ile-de-France). La concentration sur l'Ile-de-France est principalement imputable aux cabinets d'avocats avec 30 % des cabinets et 45 % des emplois sur ce territoire.

Un secteur propice à l’emploi féminin

85 % des emplois du secteur sont occupés par des femmes. Mais la proportion d’emplois féminins varie d’une branche à l’autre :

  • 89 % dans les cabinets d’avocats ;
  • 84 % dans les études d’administrateurs et mandataires judiciaires ; 
  • 72 % dans les études d’huissiers de justice ;
  • 60 % dans les offices de commissaires priseurs judiciaires et sociétés de ventes volontaires.

Mais, les femmes et les hommes se répartissent différemment selon les catégories sociales :

  • les hommes sont proportionnellement deux à trois fois plus nombreux que les femmes à occuper un emploi de cadre, les deux tiers de ces emplois sont masculins ;
  • les femmes sont proportionnellement beaucoup plus nombreuses dans la catégorie employés.

Un taux d'accès à la formation continue variable

Le taux d’accès des salariés à la formation est relativement élevé puisque sur les trois années prises en compte (2010-2011-2012) près de la moitié d’entre eux a bénéficié d’un stage. Cependant le taux d’accès est variable d’une branche à l’autre 100 % dans les offices de commissaires priseurs judiciaires et sociétés de ventes volontaires, 61 % dans celles d’administrateurs judiciaires et de mandataires judiciaires et 40 % dans les cabinets d’avocats. 
Les actions de formation étant principalement de l’actualisation de compétences, le plan de formation est privilégié.
La professionnalisation qui regroupe la plupart des actions diplômantes concerne moins de 20 % des stagiaires.


 

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