Le secteur santé
Les entreprises libérales du secteur santé
Les entreprises libérales du secteur santé sont les cabinets dentaires, les laboratoires de biologie médicale, les pharmacies d’officine, les cabinets médicaux et les cabinets et cliniques vétérinaires.
Un secteur de poids au sein de l’ensemble des entreprises libérales
Le secteur de la santé regroupe plus de la moitié des entreprises libérales françaises, plus du tiers des salariés et de la richesse créée par les entreprises libérales.
Le secteur de la santé compte 88 750 entreprises. Ce sont d’abord les cabinets médicaux (40 %), suivis des cabinets dentaires et des pharmacies d’officine (un quart chacun). Les entreprises vétérinaires et les laboratoires de biologie médicale ne représentent respectivement que 3 % et 5 % de l’ensemble.
Le secteur de la santé emploie 287 876 salariés, dont plus du tiers (38 %) en pharmacie d’officine. Sur dix ans, le nombre de salariés du secteur a augmenté d’environ 13 %. Les entreprises du secteur santé ont, pour 60 % d’entre elles, moins de 3 salariés.
Une présence sur l'ensemble du territoire malgré des diparités
Les régions Ile de France, PACA et Rhône Alpes concentrent un nombre de salariés et d’entreprises nettement supérieur aux autres régions. Par contre, le secteur santé au regard de l’ensemble des entreprises libérales, est prédominant en Picardie et en Bourgogne (supérieur à 85 %).
Des effectifs très féminins
Le secteur de la santé est à 92 % féminin. Ce degré de féminisation des salariés est particulièrement important pour les cabinets médicaux (95 %) et les cabinets dentaires
(97 %). L’âge moyen des salariés d’entreprises libérales dans le secteur de la santé est de 40,5 ans.
Des disparités en matière de formation
Les formations sont majoritairement des formations non diplomantes ou certifiantes. Elles se différencient fortement d’une branche à l’autre. Ainsi, la part des formations diplomantes ou certifiantes s’établit à 80 % pour les cabinets dentaires, descend à 18 % et 15 % pour les cabinets et cliniques vétérinaires et pharmacies d’officine, et à 5 % et 4 % pour les laboratoires de biologie médicale et les cabinets médicaux. De même, les taux d’accès à la formation restent deux fois plus élevés pour les salariés des pharmacies d’officine (15 %) que pour les salariés des cabinets médicaux (7 %), et sont inégaux entre les hommes et les femmes.
De manière plus générale, l’actualisation des connaissances constitue la part la plus importante des formations, puisqu’elle concerne 65 % des stagiaires.
